La
Coda alla vaccinara est un plat typique de la cuisine romaine. Pour le
préparer, vous avez besoin de patience, mais le résultat vous récompensera !
Avouons-le
tout de suite, si vous y allez vite et que vous avez peu de temps, la coda alla
vaccinara n'est pas le plat qu'il vous faut, car elle demande des temps de
cuisson longs et patients.
Idem
si vous êtes particulièrement pointilleux. Pour manger la queue il faut se
salir les mains, car c'est vraiment dommage de ne pas ressentir le frisson de
l'arracher sans fourchette, simplement en mordant dans les "tambours"
(les os qui la composent).
Et
si vous détestez vraiment la sauce sur vos doigts, autorisez-vous au moins la chaussure.
Sinon, il y a toujours le filet mignon, nous ne sommes pas tous du genre
queue...
Reines
du cinquième quartier, dont après les joues, les tripes et les abats, nous
avons maintenant pratiquement tout expliqué, la coda s'est transformée au fil
des ans en un plat riche, avec des raisins secs, des pignons et du cacao, qui
lui donnent un goût aigre-doux capable d'adoucir sa saveur. En plus d'un
ingrédient assez cher et difficile à trouver. Même à Rome, en dehors du
quartier Regola (Campo de' Fiori) où elle est née, pour la trouver, il faut harceler
le boucher.
1,5
kg de queue de bœuf
1,5
kg de tomates pelées
50 g
de saindoux ou de lard
1
carotte
6
branches de céleri
1
verre de vin blanc
Persil
1
gousse d'ail
Sel
1
piment
4 gousses
1
poignée de pignons de pin
1
poignée de raisins secs
2
cuillères à soupe de cacao non sucré ou noir râpé Chocolat
PRÉPARATION :
La
queue est maintenant vendue déjà coupée mais, si ce n'est pas le cas, je la
coupe au couteau de cuisine en suivant les jointures des os et en obtenant ce
qu'on appelle des "tambours".
Je
lave les morceaux à l'eau courante et les essuie.
Je
prépare un hachis avec de l'ail, de l'oignon, de la carotte et une branche de
céleri.
Si,
comme dans mon cas, j'utilise la pancetta, je la fais dorer avec un peu
d'huile.
Alternativement,
ayant le saindoux à disposition, je le coupe grossièrement et le verse dans une
grande casserole.
Quand
il est fondu, ou quand le lard est cuit, j'ajoute la queue, je la fais
blanchir, j'ajoute les légumes hachés, un morceau de piment et au bout de
quelques minutes je baigne avec du vin blanc.
Je
laisse évaporer la partie alcoolique et mets les tomates pelées.
Je
couvre avec un couvercle, vérifie de temps en temps, ajoute du sel et laisse
cuire jusqu'à ce que la viande commence à se détacher de l'os.
Pendant
ce temps, je nettoie le céleri restant, le fais bouillir et le coupe en
morceaux réguliers d'environ 1 centimètre.
Lorsque
la queue est presque prête, je l'ajoute à la sauce avec une poignée de pignons
de pin grillés, le raisin sec préalablement trempé dans de l'eau et quelques
cuillères à soupe de cacao non sucré.
Je
laisse la sauce mijoter encore quelques minutes et la sers avec les morceaux de
queue.
Saupoudrer
de persil haché.
La
queue peut être un plat principal savoureux et succulent mais aussi une
excellente sauce pour les pâtes. La première à s'en servir pour assaisonner les
rigatoni fut probablement Mme Ninetta Mariani de la taverne Checchino de 1887.
C'est à elle, vers la fin du XIXe siècle, que les ouvriers de l'abattoir de
Testaccio livraient les morceaux de queue reçus en salaire, puis ils passaient
à les reprendre cuits à la fin du travail.
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