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La Cuisine du Monde

mardi 30 novembre 2021

Poêlée de boudin noir aux deux pommes

Poêlée de boudin noir aux deux pommes

La tradition veut que le boudin noir ait été inventé par un cuisinier de la Grèce antique dénommé Aphtonite, ce qui en fait l'une des plus anciennes charcuteries. Il y aurait des références antiques à ce type de plat, par exemple dans l’Odyssée d'Homère.
L'Art culinaire (ou De re coquinaria) d'Apicius, du IVe siècle, est le premier à transmettre sa recette. Au Moyen Âge, le boudin noir était consommé dans les tavernes.
 
L'origine du mot est obscure ; il pourrait venir de « bedaine », de l'ancien français « boudine », signifiant « gros ventre », ou encore du radical « bod- » qui signifie quelque chose d'enflé.


INGRÉDIENTS (2 PERSONNES)
 
2 boudins noirs
500 g de rattes (Pdt)
1 pomme golden
1 échalote
1 petite grappe de raisin blanc
Sel, poivre et huile d'olive
 
 
PRÉPARATION
 
Laver et essuyer les rattes puis les couper en rondelles sans enlever la peau. Mettre une poêle à chauffer avec 2 cuillerées à soupe d'huile d'olive et mettre vos pommes de terre à cuire. Les laisser dorer 15 min à feu moyen en les remuant de temps en temps. Ajouter alors la pomme non épluchée et coupée en cubes, l'échalote émincée et les grains de raisin. Laisser cuire à nouveau 10 min en mélangeant régulièrement.
 
Saler et poivrer. Verser dans un plat de service.
 
Remettre la poêle à chauffer. Couper le boudin en rondelles et le mettre à cuire dans la poêle 1 mn de chaque côté. Les verser délicatement sur la poêlée et servir aussitôt.


lundi 29 novembre 2021

Pintade épicée et farcie pour Noël

Pintade épicée et farcie pour Noël
 
Si vous aimez expérimenter, comme moi, il existe une recette qui ne fait pas vraiment partie de notre tradition de Noël mais qui promet de satisfaire tous les goûts, petits et grands : la pintade épicée et farcie. C'est l'une des recettes les plus classiques et, bien qu'elle soit longue à préparer, elle est en fait simple et peut être une excellente option pour les déjeuners et dîners de Noël et du Nouvel An.
 
INGRÉDIENTS : (Pour 4 personnes)
1 pintade (env. 1,5 kg)
200 g de veau haché
600/700 g de patate douce
1 petit oignon
Colombo (1cuil à café +1/2 +1/2) (Épice Colombo de chez DUCROS : curcuma, graine de coriandre (13%), fenugrec torréfié (13%), cumin et cumin torréfié (9%), riz torréfié, graine de MOUTARDE, poivre blanc, persil, girofle.)
1/2 cuil. à café de 4 épices
1 pincée de piment de Cayenne
1/4 botte de coriandre
50 ml de lait de coco
100 ml de lait de coco
1 œuf
1 cuil. à soupe d’huile
Sel
 
PRÉPARATION :
Préparez la farce : Pelez et mixez l’oignon.
Mélangez dans un saladier, le veau haché, l’oignon haché, 1 cuil à café de colombo, la 1/2 cuil à café de 4 épices, la pincée de piment de Cayenne, la coriandre ciselée, l’œuf, 50 ml de lait de coco et 1/4 cuil à café de sel.
 
Farcissez, cuisez : Préchauffez le four à 200°C (th6).
Frottez-la avec l’huile mêlée à 1/2 cuil de colombo.
Posez la dans un plat allant au four
Salez la pintade.
Enfournez 1 h/ 1h15.
Pendant ce temps : Pelez et coupez-la ou les patate(s) douce(s) en gros cubes.
Plongez-les 15 min dans une casserole d’eau bouillante salée.
Egouttez-les.
 
Pour servir : Posez la pintade sur un plat de service, gardez dans le four éteint entrouvert.
Posez le plat de cuisson sur le feu (jetez le gras si vous en avez trop), versez-y 7 cl d’eau chaude, 1/2 cuil à café de colombo et 10 cl de lait de coco.
Donnez un bouillon en grattant le fond puis vérifiez l’assaisonnement.
Ajoutez les dés de patates juste le temps de les réchauffer à feu doux.
Ôtez à l’écumoire et posez-les autour de la pintade.

Présentez la sauce à part.


Cailles à la Liégeoise


Cailles à la Liégeoise

pèkèt de Houyeu



La Gastronomie au cœur de la Wallonie
Selon la légende folklorique de Liège, même en bas âge le peket était déjà la boisson favorite de sa figure emblématique, Tchantchès, qui le préférait au lait dont les bébés sont censés se nourrir.
(Tchantchès, parfois écrit Tchantchèt, est un personnage issu du folklore liégeois représenté par une marionnette.)



Préparation : 20 mn
Cuisson : 25 à 30 minutes
 
INGREDIENTS : pour 4 pers
 
8 cailles (2 par personne) vidées et nettoyées
8 fines bardes de lard
160 g de beurre
20 baies de genévrier
4 cuillers à soupe de pèkèt (genièvre)
2 cuillers à soupe de crème fraîche
Sel, poivre du moulin
 





Préparation et cuisson :
 
Malaxez 80 g de beurre mou avec 10 baies de genévrier, une cuiller à soupe de pèkèt, sel et poivre.
Farcissez les cailles avec cette préparation et refermez-les avec du fil de cuisine.
Salez puis entourez les cailles de bardes. Ficelez-les soigneusement avec du fil de cuisine.
Dans la cocotte, faites revenir à feu vif les cailles dans le reste de beurre bien mousseux et ce, sur toutes les faces jusqu'à obtenir une légère coloration.
Poivrez, couvrez et laissez cuire 20 minutes à feu moyen, en veillant à retourner fréquemment les cailles.
Écrasez légèrement les baies de genévrier restantes et ajoutez-les 3 minutes avant la fin de la cuisson. Réservez les cailles au chaud.
Déglacez la cocotte avec le reste de pèkèt ; grattez les sucs de cuisson puis ajoutez la crème.
Rectifiez éventuellement l'assaisonnement et faites réduire 1 à 2 minutes à feu vif.
 
Présentation :
 
Servez très chaud, si possible dans le récipient de cuisson ou sur un plat de service préalablement chauffé.
En guise d'accompagnement, proposez de la purée de céleri-rave enrichie de crème et garnissez le tout de croûtons de pain de mie.

dimanche 28 novembre 2021

Pompe à l'huile d'olive du Noël provençal

Pompe à l'huile d'olive du Noël provençal
 
Oubliez les idées reçues, la pompe à l’huile est très facile à réaliser. Du petit-déjeuner au goûter, elle est délicieuse et figure parmi les emblèmes des 13 desserts.
 
INGRÉDIENTS (pour 3 pompes de 200g)
 
Pour le levain :
125 g de farine T45
27 g de levure de boulanger fraîche
125 g d’eau de source.
 
Pour la pâte :
550 g de farine T45
100 g d’eau de source
60 g d’eau de fleur d’oranger
170 g de sucre
140 g d’huile d’olive AOC Provence.
 
INSTRUCTION :
ETAPE 1 (J-1)
Dans un saladier, délayer à la fourchette la levure effritée dans l’eau de source tiède. Ajouter la farine et mélanger pour obtenir un levain homogène. Couvrir et laisser lever 30-35 minutes.
 
ETAPE 2 (J-1)
Lorsque le levain est bien monté, le recouvrir avec la farine tamisée, façonner un puits. Ajouter le sucre, l’eau, la fleur d’oranger et l’huile d’olive.
 
ETAPE 3 (J-1)
Pétrir l’ensemble 15 minutes environ à la main ou au crochet du robot. Laisser reposer une nuit entière au réfrigérateur.
 
ETAPE 4
Le jour J, sortir la pâte du réfrigérateur pour qu’elle remonte à température ambiante et la diviser en trois.
 
ETAPE 5
Sur une feuille de papier sulfurisé posée sur la plaque du four, aplatir à la main chaque pâton et façonner 3 entailles dans la pâte. Etirer la pâte à la main pour agrandir le diamètre
 
ETAPE 6
Recouvrir les pompes d’un torchon et laisser monter 2h30 environ dans une pièce tempérée.
 
ETAPE 7
Enfourner enfin les pompes dans un four à 160°C pour 25/30 minutes.
 



Les 13 desserts provençaux de Noël

Les 13 desserts provençaux de Noël 

Nougat de Montélimar

Calisson, nougat... Quels sont les 13 desserts provençaux de Noël ?
 
Les fruits secs, pompe à huile et autres nougats font partie de la liste des treize desserts. On redécouvre cette tradition culinaire tout droit venue de Provence, vieille de plusieurs siècles.
À chaque région sa tradition de Noël. Du côté de la Provence, c’est un assortiment de mets très particulier que l’on sert depuis plusieurs siècles : les treize desserts. Leur origine remonterait à 1683. À cette époque, on multipliait les mets sucrés sur la table en signe d'abondance, et ce n'est qu'au XXe siècle - la période varie selon les historiens - que l'on associe le nombre à la Cène, dernier repas du Christ avec ses douze apôtres. Si aujourd’hui la bûche semble avoir remplacé les treize desserts au moment du réveillon de Noël, cette coutume gourmande perdure malgré tout en Provence où de nombreuses familles s’efforcent de transmettre ce rituel. Ce dernier veut que l’on déguste un « repas maigre » composé de sept plats où l’on mange principalement du poisson cuit à l’étouffée et des légumes. Le repas minceur de jadis terminé, on assiste à la messe de minuit, avant de prendre le « gros souper », constitué d'une petite oie rôtie, et des fameux treize desserts.
 
L'origine de cette tradition gourmande
Selon les villes et les villages de Provence, les desserts varient mais ce que l’on appelle les « quatre mendiants » sont toujours présents, car ils font allusions aux quatre ordres religieux. Les noix ou noisettes représentent l’ordre des Augustins, les amandes celui du Carmel, les figues séchées celui des Franciscains, et enfin, les raisins secs symbolisent l’ordre des Dominicains. Le nougat noir et le nougat blanc représentent les pénitents. Viennent ensuite et sans doute les plus majestueux : les dattes et autres fruits d’Orient qui rappellent les Rois mages.
 
 
Que trouve-t-on sur le plateau des treize desserts ?
On trouve également des fruits frais de saison : raisins blancs, oranges ou mandarines selon, les communes. Idem pour la pompe à huile qui n’est réalisée que dans une partie de la Provence. Il s'agit d'un gâteau parfumé à la fleur d’oranger. Traditionnellement, elle est le plat que le Pistachier, personnage typique de la crèche provençale, apporte au divin enfant et sa famille. Autrefois, le gâteau se réalisait avec de la farine de froment. Aujourd’hui on le réalise davantage avec de la farine de blé, l'huile d'olive restant l'un des composants majeurs. Son nom reste un mystère non élucidé et fait toujours l'objet de débats en Provence. Certains disent qu’il fait allusion à sa capacité à absorber l’huile lors de sa préparation pendant que d’autres s’accordent à dire qu’il évoque celle de saucer le vin cuit en fin de repas. C’est après avoir rompu le gâteau, comme le Christ le fit avec le pain, qu’on le déguste en le trempant dans du vin cuit. Pour finir, on ajoute les calissons d’Aix-en-Provence, la pâte de coing, les papillotes et toutes les autres confiseries. Traditionnellement, on déguste le tout entre le 24 et le 26 décembre.
 
La pompe à huile 


Voici la liste des 13 desserts, à mémoriser puis à oublier jusqu'à l'année prochaine :
Les noix
Les figues séchées
Les raisins secs
​Les dattes
La pâte de coing
Divers fruits confits
La pompe à huile aussi appelée Fougasse​
Le classique nougat blanc
Le nougat noir (avec du miel caramélisé et des amandes grillées)
Le nougat rouge (à la rose et aux pistaches)
Les calissons d’Aix-en-Provence (confiserie de Provence au melon confit, pâte d'amande nappée de glace royale)
Oranges, clémentines ou mandarines
Un melon d’eau (qui a la particularité de bien se conserver)

La Caponata

Recette originale de la Caponata sicilienne
 
La caponata est l'un des plats siciliens les plus célèbres et reproduit dans le monde. Son nom apparaît pour la première fois dans un texte imprimé à Messine en 1759 où il est défini comme un « plat composé de diverses choses ». Et il est certain qu'un siècle plus tard, la caponata était préparée avec du poisson, des aubergines, des artichauts, des câpres et des olives.
 
Cependant, comme rapporté sur DeliciousItaly.com  il faudrait parler de capponata, avec 2 p, car c'était la sauce utilisée par le Monsù de Palerme pour conserver les faisans, lièvres et autres gibiers. La capponata était ensuite réduite en caponata (avec un seul p) par les pauvres qui avaient tendance à noyer les cubes d'aubergines frits dans une ancienne recette appelée « aigre-douce » avec des câpres et des olives vertes car ils ne pouvaient pas se permettre les autres ingrédients.
 
L'aubergine la moins chère a même été transformée en fausse caille : il suffisait de laisser la tige intacte et de faire deux incisions de chaque côté pour donner l'idée d'un cou sans tête.
Aujourd'hui, la caponata est considérée comme la « reine » de la cuisine populaire et il existe au moins 37 recettes différentes documentées à travers l'histoire.
 
Comment servir La Caponata
La caponata peut être servie en accompagnement classique comme une ratatouille mais elle peut aussi devenir un amuse-gueule sur des bruschettas ou dans des verrines pour un petit clin d’œil à l’été pour l’apéritif du soir de Noël.
 
Ce qui suit est la recette originale de la caponata sicilienne de Palerme qui comprend l'utilisation d'olives et bien sûr de câpres, car dans la belle Sicile, les câpres sont un must dont, dans ce plat, elles tirent vraiment le meilleur parti. Quelqu'un ajoute très peu de grammes de cacao amer pour une saveur plus forte.
 
Préparation 1 h – Cuisson 40 mn
 
INGRÉDIENTS (Pour 4 personnes) 
1kg d'aubergine
200 grammes d'olives vertes sans noyaux
500 grammes de tomates rouges
400 grammes de céleri (tiges seulement)
50 grammes de câpres dessalées
60 grammes de pignons de pin
2 oignons blancs
50 grammes de sucre
50 grammes de vinaigre blanc
Une poignée de gros sel
300 grammes d'huile de graines
Huile d'olive vierge extra
 
PRÉPARATION :
Coupez les aubergines en cubes, saupoudrez-les de gros sel et laissez reposer dans une passoire au moins 1 heure pour que la margine en ressorte complètement et avec elle l'amertume.
Couper le céleri en cubes, le mettre dans une casserole d'eau bouillante avec un peu de sel et laisser ramollir 5 minutes. Égoutter et transférer sur une serviette en coton.
Hacher les oignons et les faire dorer à feu doux dans une poêle avec un peu d'huile. Une fois fanées mais non brûlées, ajoutez les câpres, les olives et les pignons et laissez cuire 10 minutes à feu vif en remuant constamment pour éviter qu'elles ne brûlent (ajoutez un peu d'eau si besoin)
Coupez les tomates en cubes et faites-les cuire dans la poêle avec l'oignon pendant au moins 20 minutes pour que l'eau se retire et que le mélange soit bien mélangé.
Faire revenir le céleri dans une poêle avec un peu d'huile d'olive extra vierge.
Egouttez les aubergines, séchez-les et faites-les revenir dans 300 grammes d'huile de graines puis, une fois frites, égouttez-les et ajoutez-les au mélange avec les oignons. Ajoutez également le céleri, remuez à feu moyen pendant 3-4 minutes puis ajoutez le vinaigre et le sucre. Laissez évaporer puis éteignez et servez la caponata au basilic si disponible.
 
Trucs et Astuces :
Si vous avez des restes, vous pouvez les placer dans un récipient hermétique, puis les placer au réfrigérateur où ils peuvent rester au moins quelques jours.
La caponata d'aubergine est parfaite pour assaisonner les pâtes : elle peut être utilisée seule ou en ajoutant de la mozzarella ou de la scamorza, pour une saveur encore plus prononcée.
 
Comment Nettoyer Les Aubergines pour La Caponata Sicilienne
Pour obtenir une caponata sicilienne parfaite il faut faire attention à bien nettoyer les aubergines en suivant cette procédure :
 
Lavez bien les aubergines et séchez-les ;
Placer les aubergines dans un bol, les saupoudrer de gros sel et les recouvrir d'un poids afin de leur faire perdre leur eau et enlever le goût amer ;
Au bout d'une heure, rincez-les à l'eau froide et laissez-les bien égoutter.
 
Caponata Sicilienne : Variantes Régionales
La Caponata d'Agrigente
Il est préparé avec des aubergines, des piments verts, des tomates, des oignons, du céleri, des olives vertes, des olives noires, des câpres, du vinaigre, du miel, du sucre, de l'ail, de l'huile, du piment, du basilic, des pignons et des raisins secs.
 
La Caponata de Trapani
Il est préparé avec des aubergines, des poivrons, des oignons, des tomates mûres, du céleri, des olives vertes, des câpres, du vinaigre, du sucre et des amandes grillées.
 
La Caponate de Catane
Il est préparé avec des aubergines, des poivrons jaunes, des poivrons rouges, des tomates, de l'oignon, du céleri, des olives blanches ou noires, des câpres, du vinaigre, de l'huile, du sel et du sucre.
 
La Caponate De Naples
La caponata napolitaine est complètement différente de la sicilienne et n'a rien à voir avec la recette trouvée en Sicile : en fait, il s'agit d'une fresella de blé humide et assaisonnée de tomate fraîche, d'ail, d'huile, d'origan et de basilic.

La frisella (ou frisa ou "fresella"), est un tarallo de blé dur (mais aussi d'orge ou en combinaison selon diverses proportions) cuit au four, coupé en deux...



samedi 27 novembre 2021

Suprême de pintade au foie gras

Suprême de pintade au foie gras,
fricassée de champignons, jus corsé à la châtaigne
Suprême de pintade roulé au foie gras, accompagné d'une poêlée de champignons des bois et servi avec une sauce à la châtaigne. Plat idéal pour le 25 décembre !
 
Le suprême est un mets de choix constitué de blanc de volaille accompagné du manchon de l'aile le tout recouvert de la peau.
« Vous pouvez utiliser une autre volaille (poulet) et mettre d'autres variétés de champignons. Évitez les champignons surgelés. »
 
Préparation 1 h – Cuisson 1h
 
INGRÉDIENTS (Pour 6 personnes)
 
Pour la viande
6 suprêmes de pintade (200 g) ;
1 lobe de foie gras de canard ;
5 cl de porto blanc ;
5 cl de cognac ;
Sel fin ;
Moulin à poivre ;
 
Pour la garniture
1 botte de ciboulette ;
150 g de girolles ;
150 g de chanterelles ;
150 g de cèpes ;
150 g de trompettes de la mort ;
20 g de beurre doux ;
2 échalotes ;
5 cl d’huile d'olive ;
1 carotte ;
20 g de beurre doux ;
 
Pour la sauce
Sel fin ;
Moulin à poivre ;
12 Ailerons de pintade ;
1 Bouquet garni ;
Vin blanc sec : 10 cl
200 g de châtaignes cuites ;
1 Cube de bouillon de volaille ;
Huile d'olive : 10 cl
100 cl de crème liquide entière ;
1 Oignon ;
40 cl d’eau.
 
DESCRIPTIF DE LA RECETTE
1. PINTADE AU FOIE GRAS
Tailler le foie gras en bâtonnets de 1 cm sur 4. L'assaisonner ensuite de sel fin, de poivre, de cognac et de porto blanc, puis le laisser mariner pendant 30 min.
Tailler les suprêmes de pintade en 2 dans la longueur et les aplatir légèrement, puis les saler et les poivrer. 
Disposer les bâtonnets de foie gras sur les filets de pintade et rouler ces derniers dans du film alimentaire pour obtenir une sorte de boudin.
Cuisson :
Pocher ensuite les boudins dans une casserole d'eau bouillante pendant 10 min.
 
2. FRICASSÉE DE CHAMPIGNONS
Laver les champignons. Émincer les cèpes. Couper les girolles en 2 dans le sens de la hauteur.
Éplucher les échalotes puis les ciseler finement. Émincer la ciboulette.
 
Dans une poêle, faire dégorger dans un premier temps les champignons avec un trait d'huile d'olive et une pincée de sel fin. Les mettre ensuite à égoutter.
Une fois les champignons égouttés, remettre la poêle à chauffer et faire fondre le beurre. Ajouter alors les champignons et les échalotes, saler et poivrer.
En fin de cuisson, ajouter la ciboulette.
 
3. SAUCE CHÂTAIGNE
Éplucher l'oignon et la carotte, puis les couper grossièrement.
 
Mettre de l'huile d'olive dans une cocotte, puis ajouter les ailerons de pintade et bien les colorer. Les débarrasser et mettre dans la cocotte les oignons, la carotte, le bouquet garni et les châtaignes. Faire suer cette garniture, puis remettre les ailerons de pintade et déglacer au vin blanc. Laisser réduire puis ajouter de l'eau à hauteur. Porter à ébullition, laisser décanter puis cuire à feu doux pendant 30 min.
Filtrer le jus puis le faire réduire de 3/4. Crémer et ajouter la noix de beurre, puis rectifier l'assaisonnement.
 
DRESSAGE
Mettre la fricassée de champignons dans le fond d'une assiette creuse, faire une belle rosace avec la ballotine de pintade sur les champignons puis saucer la viande.

jeudi 25 novembre 2021

La vrai BOUILLABAISE MARSEILLAISSE

LA VRAI BOUILLABAISE MARSEILLAISSE
 
À l’origine, la bouillabaisse était une soupe dans lequel on rajoutait les poissons invendus par les pêcheurs, un peu comme l’aïoli ...
 
À l’époque on faisait chauffer de l’eau de mer, dans laquelle on faisait cuire les poissons et à la fin de la cuisson, on versait le bouillon sur des croûtons de pain aillé. On mangeait ensuite les poissons cuits avec une bonne rouille maison (sorte de mayonnaise au safran). Petit à petit la recette a évolué, le bouillon fut préparé avec des poissons de roche, et c’est comme ça qu’on la prépare aujourd’hui encore.
C’est un plat traditionnel et familial grâce auquel tout le monde se régale !
 
Plus qu'une soupe de poisson, une explosion de saveurs iodées !
 
Une promenade dans le massif des calanques, une virée sur les îles de l’archipel du Frioul, l’éclatante blancheur qui émane de la ville suffisent à convaincre de l’empreinte grecque sur Marseille. Au-delà de la lumière, de l’architecture et de l’âme, la gastronomie de la cité phocéenne s’inspire également des traditions culinaires hellènes.
Pour preuve, la fameuse bouillabaisse ne serait rien d’autre qu’une rémanence de la kakavia, plantureuse soupe dégustée des rives de Thessalonique aux rivages du Pirée.
 
D’aussi loin que l’on se souvienne, la tradition de faire bouillir le poisson et d’y tremper du pain remonte aux origines mais les premiers textes manuscrits détaillant la recette d’une bouillabaisse datent de 1768. Tous deux proviennent de femmes issues de la bourgeoisie cultivée qui écrivent pour une “cuisine de santé”.
En 1785, le premier ouvrage mentionnant la bouillabaisse s’intitule sobrement “Dictionnaire de la Provence et du Comté-Venaissin” ; un an plus tard, le mot franchit les remparts de la capitale, porté par trois jeunes cuisiniers venus de la haute-Provence, vraisemblablement sur les bords de Durance, qui ouvrent un restaurant proposant des spécialités provençales.
 
C’est réellement au début du XIXe siècle, à l’aube des années 1820, que des journalistes marseillais, parmi lesquels Joseph Méry, vont jouer le rôle d’ambassadeurs et vanter les charmes de la ville à Paris. C’est à ce moment-là qu’Alexandre Dumas découvre le château d’If. La suite, tout le monde la connaît.
 
Alors la bouillabaisse est-elle, comme le folklore voudrait le faire croire, un plat pour les pauvres ? Et puis n’y a-t-il qu’une seule bouillabaisse ? Lorsqu’en 1839 Victor Hugo arrive à Marseille, il est surpris par le nombre impressionnant de restaurants, situés entre l’actuelle gare Saint-Charles (qui n’existe pas encore, le train arrivant à Marseille en 1849) et le port. Pour être réputées, ces adresses n’en sont pas moins somptueuses, couvertes d’or et de miroirs qui reflètent l’argenterie des services. On y sert une bouillabaisse dorée grâce à un usage immodéré du safran. Dans le même temps, on sert des bouillabaisses de sardine, des bouillabaisses de morue ou de daurade dans tous les cabanons populaires qui habillent la côte, du côté d’Arenc et de la Joliette. Alphonse de Lamartine, Gérard de Nerval, eux, se laissent séduire par la bouillabaisse servie à l’Estaque, alors lieu de villégiature des bourgeois marseillais et aixois. N’est-ce pas ici que la femme d’un banquier aixois louera une bastide en 1870 et que son fils, Paul Cézanne, peindra les plus beaux paysages de l’impressionnisme ? On le voit, de la soupe servie dans les palaces à celle partagée dans les cabanons du nord jusqu’aux calanques, au sud, la bouillabaisse revêt des formes diverses.
 
Tout le XIXe siècle se racontera entre les tenants d’une recette “à l’économie”, faite au plus juste, et les grands cuisiniers qui joueront dans la surenchère quand la bouillabaisse les hissera au faîte de la gloire. Au XXe siècle, la bouillabaisse est devenue un plat festif sur lequel une “charte” écrite en 1979 viendra sceller le destin. Et tant pis si ses auteurs, ignorant les autres recettes historiques, ont précipité les variantes pourtant délicieuses de ce plat mythique. Si la présence de la rascasse est indispensable, il apparaît qu’une liste précise de poissons entre dans la composition dès 1830… au sein de laquelle la langouste ne figure pas.
 
Aujourd’hui, en dépit de quelques certitudes historiques, chacun est persuadé de détenir “la” recette authentique de la bouillabaisse. La réalité est bien plus floue que ça ; plat familial par excellence, la bouillabaisse diffère au gré des humeurs de chacun : de la pomme de terre pour les uns, de l’orange pour d’autres, chacun y va de ses certitudes. Au risque d’en décevoir plus d’un, il n’y a pas de recette figée et c’est tant mieux. Servie “à l’ancienne” ou façon milk-shake, en trois services ou en une seule assiette, la seule chose qui compte reste bien le sourire des convives autour de la table.
 
Mais, assez parler ! Passons aux choses sérieuses.

Ingrédients pour 8 personnes
 
1 oignon
Huile d’olive
2 gousses d’ail
3 carottes
100g de céleri
3 petits poireaux
Les poissons indispensables sont : la rascasse, la vive araignée, le fielas congre, le chapon scorpène et la rascasse blanche,


Congre, girelle, rascasse, vive araignée, chapon scorpène: les indispensables

La pêche du jour

Des poissons selon la pêche du jour : rougets barbets, vives, girelles, sarans, favouilles (petits crabes), gallinettes, roucaou… (1,5 kg à peu près pour le bouillon et à peu près 400g de poissons entiers par personne: 
Saint-Pierre, baudroie, tranches de fielas, cœur de merlan, vive)
2 tomates
Une bouteille de vin blanc
3 verres de pastis (Ricard ou 51, surtout pas du Casanis réservé aux seuls Parigots qui ne connaissent rien au pastis)
1 boîte de concentré de tomate
Du safran
Du thym
Des étoiles de badiane
1 cuillère à café de cardamome
1 orange
Sel / poivre
8 pommes de terre
 
Ingrédients pour la rouille
 
Ail
Moutarde
Jaune d’œuf
Safran
Un peu du bouillon de la bouillabaisse
Sel/poivre
Du pain pour faire les croutons
 
PRÉPARATION
 
ÉTAPE 1
On commence (si ce n’est pas déjà fait !) par laver et vider les poissons.
 
ÉTAPE 2
Dans une grande casserole on mélange l’oignon (coupé en deux), l’ail, l’huile d’olive, le céleri (coupé en morceaux), les poireaux (coupés aussi en morceaux), 5 min à feu assez fort pour faire ressortir les sucs de cuisson, puis on rajoute quelques têtes de poissons pour les faire caraméliser et on laisse mijoter à feu doux.
 
ÉTAPE 3
On fait chauffer les tomates dans de l’eau bouillante pour pouvoir les peler facilement.
 
ÉTAPE 4
On rajoute dans la grande casserole les poissons pour le bouillon, le reste des têtes, les tomates pelées, une bouteille de vin blanc, 3 verres de pastis puis on mélange tranquillement pendant 15 minutes environ. Mmmh ça sent déjà bonnnn !
 
ÉTAPE 5
C’est ensuite le moment de rajouter le concentré de tomate, quelques pistils de safran, le thym, 3 étoiles de badiane, la cardamome, on mélange le tout puis on finit par rajouter l’orange coupée en 4, 1/2 litre d’eau et on laisse cuire pendant 30 min.
 
ÉTAPE 6
Pendant ce temps on fait cuire les pommes de terre dans de l’eau bouillante (mais pas complètement, on finira la cuisson dans le bouillon). On plante un couteau dedans pour voir si c’est cuit, il faut qu’elles commencent à être tendres mais pas fondantes.
 
ÉTAPE 7 : LA ROUILLE
Pour préparer la rouille c’est facile : on mélange l’ail, la moutarde, le jaune d’œufs, un peu de pomme de terre cuite, un peu de safran, un peu de bouillon puis on mixe le tout !
On fait chauffer les croutons de pain, qu’on frotte ensuite avec de l’ail. (Non il n’y a jamais trop d’ail dans la vie !).
 
ÉTAPE 8 : ON MOULINE À FOND

L'accessoire indispensable : le tamis à coulis et soupe de poissons
C’est ensuite le moment le plus long : tout filtrer et mouliner pour obtenir le bouillon parfait !
On commence par passer tout ce qu’il y a dans la grande casserole à la passoire. Puis on refiltre au chinois, et on passe tout à la moulinette. On réitère ces opérations plusieurs fois jusqu’à avoir la texture de bouillon que l’on souhaite.
 
ÉTAPE 9
Une fois le bouillon obtenu, on le refait chauffer, on finit de faire cuire les pommes de terre et on fait cuire les poissons entiers dedans pendant 10 min dans le bouillon.
 
Voilà, il n’y a plus qu’à dresser et à se régaler !

A Marseille, il est d'usage de servir le bouillon dans une assiette creuse de service avec les croutons, la rouille et un peu de fromage râpé comme entrée et ensuite, comme plat, les poissons nobles avec les pommes de terre et la rouille à volonté dans des petits caquelons individuels



mercredi 24 novembre 2021

Pommes pralinées

Pommes pralinées
« Une recette créée par Laurent Mariotte pour l'émission Petits Plats en Équilibre diffusée sur TF1 aujourd’hui 24 novembre 2021.
 
INGRÉDIENTS : pour 4 personnes
4 pommes type Golden
40 g de beurre
100 g de noisettes émondées
100 g d'amandes (mondées ou non)
100 g de sucre
 
INSTRUCTION :
ÉTAPE 1
Dans un four préchauffé à 180°C, enfournez les fruits secs étalés sur un papier cuisson. Laissez torréfier 5 minutes.
 
ÉTAPE 2
Lavez et évidez les pommes à l’aide d’un couteau et d’une cuillère parisienne. Donnez quelques coups de couteau pour éviter qu’elles n’éclatent. Disposez-les dans un plat allant au four et ajoutez les cubes de beurre. Enfournez pendant 20 min.
 
ÉTAPE 3
Pendant ce temps, réalisez le caramel ambré : faites cuire le sucre dans une casserole moyenne avec 3 cuil. à soupe d’eau. Ajoutez les fruits secs torréfiés au caramel et enrobez-les bien. Étalez sur le papier cuisson et laissez refroidir.
 
ÉTAPE 4
Une fois le mélange refroidi, mixez les ¾ au robot : le mélange va donner une poudre, qui deviendra une pâte lisse, puis liquide.
 
ÉTAPE 5
Versez le praliné par-dessus et enfournez pour 15 min. Pendant ce temps, concassez le restant de fruits secs que vous déposerez à la sortie du four.


Daurade royale à l'espagnole

Daurade royale à l'espagnole
 
Ail, cébettes et écorce de piment d'Espelette viennent sublimer le poisson dans cette recette de daurade royale à l'espagnole, en entrée d’un repas de fête de Noël.
 
Infos pratiques
Nombre de personnes : 4
Temps de préparation : 10 minutes
Temps de cuisson : 20 minutes
Degré de difficulté : Facile
Coût : Abordable
 
Ingrédients

2 petites daurades royales ou 1 grosse ouverts en portefeuille
3 gousses d'ail
15 g d'écorce de piment d'Espelette
2 cébettes
3 feuilles de laurier
15 cl d'huile d'olive
3 cl de vinaigre de Xérès
Fleur de sel
 
Étapes
Préchauffez le four à 180°C. Posez la ou les daurades sur une plaque allant au four. Parsemez de fleur de sel.
Pelez les gousses d'ail, puis détaillez-les en fins pétales à l'aide d'un couteau économe. Ciselez les cébettes.
Versez l'huile d'olive dans une poêle, portez à frémissement, puis ajoutez-les pétales d'ail et l'écorce de piment d'Espelette. Laissez frire sur feu très doux jusqu'à ce que l'ail soit bien doré.
Versez cette huile aillée et pimentée encore chaude sur le poisson, ajoutez les feuilles de laurier, puis enfournez. Laissez cuire 15 min selon la taille du poisson, sa chair doit être nacrée en fin de cuisson. À la sortie du four, versez quelques gouttes de vinaigre et parsemez les cébettes ciselées sur le poisson.
 
Le bon accord vin
Appellation : Bandol blanc
 
Conseils
Vous pouvez servir le poisson accompagné d'une sauce chimichurri ou salsa verde servis en saucière.
https://lacuisinedumondedeje.blogspot.com/2021/11/la-sauce-chimichurri-traditionnelle.html

mardi 23 novembre 2021

BOUILLON DE VOLAILLE

BOUILLON DE VOLAILLE


PRÉPARATION  11 MN - CUISSON  2 H 15 MN

On le trouve en grande surface, en cubes, mais il est tellement plus goûteux de le faire soi-même ! Constitué principalement de carcasse de poulet et d'une garniture aromatique, le bouillon de volaille est très simple à réaliser. Ensuite, il suffira de le portionner et de le congeler pour en avoir sous la main dès que besoin.
Le bouillon de volaille sert dans de nombreuses recettes. Bien sûr, il existe en cubes ou en poudre, selon les marques. Mais celui-ci est bien plus sain, moins salé, sans additif, sans lipides et d’une saveur plus fine. Vous décongèlerez au micro-ondes ce dont vous avez besoin au fur et à mesure.
 
 
INGRÉDIENTS (4 PERSONNES)

1 kg de carcasses de poulet
1 oignon
1 petit poireau
1 carotte
1/2 branche de céleri
1 feuille de laurier
1 brin de thym
3 branches de persil
10 grains de poivre blanc
1 cuillerée à café de gros sel
 
INSTRUCTION :
 
Pour 1,5 litre environ.
 
Étape 1 : Préparation du bouillon de volaille.
Couper les carcasses de poulet en gros morceaux. Les déposer dans une cocotte ou un faitout, les recouvrir très largement d’eau (2 litres environ) et faire bouillir pendant au moins 15 minutes. Écumer au fur et à mesure toutes les impuretés qui affleurent à la surface. Pendant ce temps, peler l’oignon et le couper en quatre. Éplucher et laver le poireau, la carotte et la branche de céleri. Les tailler en gros morceaux. Quand l’eau de cuisson des carcasses est claire, ajouter ces légumes, le laurier, le brin de thym, le persil, le poivre blanc et le gros sel. Attendre que l’ébullition revienne puis baisser le feu et cuire à frémissements pendant 2 bonnes heures. Continuer d’écumer de temps en temps.
 
Étape 2 : Finitions du bouillon de volaille.
Avec une écumoire, retirer les morceaux de carcasses, les légumes et les aromates. Puis passer le bouillon de volaille dans un chinois fin ou dans une passoire tapissée d’un linge. Le laisser au réfrigérateur pendant quelques heures, le temps que la graisse remonte à la surface et soit solidifiée. La retirer alors et la jeter. Répartir ensuite le bouillon dans des pots de yaourt (bien nettoyés) ou des boîtes en plastique et les garder au congélateur.
 
Le conseil
Votre boucher vous fournira sans problème des carcasses de volaille. Sinon, achetez des abattis de volaille. Conservez aussi ce qui reste du bouillon quand vous faites une blanquette ou un pot-au-feu.

lundi 22 novembre 2021

SALSA VERDE, SAUCE VERTE

SAUCE VERTE SPECIALE POISSON


Très simple à cuisiner et elle apporte beaucoup de goût à un simple poisson poché ou grillé par exemple
 
INGRÉDIENTS
1 gousse d'ail
100 g d'huile d'olive (extra vierge)
50 g de vinaigre (ou de citron) au choix
1 cuillère de câpres
120 g de persil
Quelques feuilles de menthe (facultatif)
1 pincée de sucre
Sel
3 filets d'anchois
2 œufs durs
50 g de pain
 
INSTRUCTION :
ÉTAPE 1
Bien laver les feuilles de persil (ôter complètement les tiges) et de menthe, les essuyer et les hacher finement.
 
ÉTAPE 2
Hacher finement les anchois aussi (après les avoir bien dessalées), l'ail, les câpres (lavés à l'eau si conservés sous sel).
 
ÉTAPE 3
Imbiber la mie de pain dans le vinaigre ou le citron, la presser et la passer au tamis.
 
ÉTAPE 4
Bien mélanger tous ces ingrédients et y ajouter les 2 jaunes d'œufs durs finement écrasés, l'huile, sel et poivre.
 
ÉTAPE 5
En tout dernier, les 2 blancs également passés au tamis (facultatif).
 
ÉTAPE 6
Servir dans une saucière, pour accompagner votre poisson préféré !

SALSA VERDE, SAUCE VERTE CLASSIQUE
 
SALSA VERDE, SAUCE VERTE

 
La plupart des cuisiniers ont leur propre interprétation de cette recette classique. Je préfère ne pas y inclure de menthe, dont la saveur me paraît trop dominante, mais j’y incorpore 1 jaune d’œuf dur pour plus de moelleux. Plus la sauce est mixée avec insistance, plus sa couleur est vive. Cette préparation accompagne à merveille les légumes grillés et le carré d’agneau mais aussi des poissons grillés.
 
Préparation : 5 minutes /Cuisson : 8 minutes
 
INGRÉDIENTS pour 50 cl de sauce
 
1 poignée de ciboulette (environ 40 brins)
1/4 de petit oignon rouge
1 petite boîte d’anchois en conserve (8 à 10 pièces)
2 poignées de feuilles de persil
25 cl d’huile d’olive vierge extra
4 cuillères à soupe de câpres
3 gousses d’ail
4 cuillères à soupe de jus de citron
2 cuillères à café de moutarde de Dijon
Le jaune de 1 œuf dur
1 pincée de poivre du moulin
 
INSTRUCTION :
Hachez la ciboulette et l’oignon rouge. Égouttez les anchois.
 
Réunissez tous les ingrédients dans le bol d’un robot et mixez jusqu’à obtention d’une sauce homogène. Celle-ci se conserve dans un bocal fermé au réfrigérateur pendant environ 1 semaine et elle peut être congelée.









dimanche 21 novembre 2021

Pieds et paquets à la marseillaise

Voici une recette traditionnelle marseillaise qui fait l’objet d’une demande spéciale pour le menu de Noël d’une Amie.
Cette recette ancienne est extraite de la bible de la cuisine marseillaise : Le Reboul

Ce plat est donc constitué, comme le veut son nom : de pieds de mouton et de paquets.
Les paquets sont confectionnés avec de la panse de mouton (ou d’agneau) dans laquelle on met du petit salé, de l’ail et du persil. Puis on ferme le tout, on roule et on ferme avec la technique dite de « la boutonnière » ! 


Prenez une ou deux tripes de mouton, selon le nombre de convives ; une suffit pour 5 ou 6 personnes.
 
Après l’avoir soigneusement nettoyée, distribuez-la en morceaux carrés ayant 7 ou 8 centimètres de côté, pratiquez une petite incision à l’un des coins, déposez au milieu de chaque morceau une cuillerée d’un hachis ainsi composé : à peu près 100 g de petit salé, autant de boyau gras de mouton, bien propre, 2 gousses d’ail et un brin de persil, le tout haché et assaisonné ; roulez ensuite chaque morceau en bien enfermant le hachis, et faites-le passer jusqu’à moitié par l’incision.
 
(Ceux pour qui cette dernière opération paraît trop difficile pourront tout simplement ficeler le paquet avec du fil).
 
Vous aurez, d’autre part, et à l’avance, préparé quelques pieds-de-mouton bien nettoyés, blanchis et flambés.
 
Ayez de préférence une marmite en terre.
 
Déposez dedans 100 g de lard haché que vous faites fondre, puis enlevez à l’écumoire ce qui surnage, ajoutez 1 poireau et 1 oignons émincés, laissez légèrement roussir ; ajoutez ensuite une carotte en tranches, 2 tomates hachées et un oignon piqué de 2 clous de girofle ; mouillez avec 1/2 bouteille de vin blanc et 2 litres de bouillon.
 
Mettez d’abord les pieds au fond, les paquets dessus, et faites bouillir la marmite ; ajoutez un bouquet garni, 2 gousses d’ail écrasées, sel et poivre ; mettez un couvercle qui ferme bien hermétiquement.
 
On prend alors pour couvrir la marmite, une feuille de papier blanc et fort que l’on pose dessus.
 
On soude les bords à la marmite avec de la farine délayée en pâte épaisse, puis on pose un couvercle plat par-dessus.
 
Laissez la marmite dans un coin du foyer, entourée de braise à sa base et de cendres chaudes jusqu’au tiers de sa hauteur.
 
Elle continuera de bouillir ainsi 6 à 7 heures et toujours doucement ; c’est le temps nécessaire à la cuisson.
 
Ce temps écoulé, on découvre la marmite, on sort les paquets et les pieds dont on enlève l’os, on les pose dans une casserole et on passe le fonds de cuisson dessus, après l’avoir dégraissé ; s’il restait un peu trop de ce fond ou jus, il faudrait le réduire au point voulu.
 
Laissez mijoter jusqu’au moment de servir.
 
 
Voici la recette modernisée des pieds et paquets de Mireille.

Mireille, qui est originaire de Marseille, plus précisément du quartier d’Endoume, tient cette recette de sa mère, qui la tenait elle-même de sa mère ! Mireille voue un « culte » pour le livre de recettes « la cuisinière provençale », plus communément appelé « le Reboul », du nom de son auteur. Sa recette diffère un peu du Reboul, même si les bases sont les mêmes.

INGRÉDIENTS Pour 8 /10 personnes soit 32 paquets et 11 pieds 

3 paquets et 1 pied par personne
1 gros oignon coupé en dés
2 ou 3 gousses d’ail
3 tomates
2 belles tranches de petit salé
1 ou 2 feuilles de laurier
Poivre noir moulu et en grains
Sel
1,5 litres de vin blanc sec
3 ou 4 clous de girofle
Pommes de terre
Huile de tournesol
 
 
INSTRUCTION :
 
ETAPE 1 : CONFECTION DES PAQUETS :
 
Si on veut faire soi-même les paquets, il faut aller chez un tripier et demander de la panse de mouton pour faire des paquets. Il vous les coupera en carré, à la bonne taille.
Dans le carré de panse, on dispose du petit salé, de l’ail et du persil.
On pratique une incision dans un des angles de la panse, on la roule et on la ferme avec la technique de la « boutonnière »
 
(Voir la vidéo) https://www.youtube.com/watch?v=_8qO-uVG9fg
 
ETAPE 2 LE FOND DE SAUCE :
C’est une étape très importante ! La réussite du plat dépend entièrement de la réussite du fond de sauce !!!
 
ETAPE 3
On fait roussir les oignons, et quand ils deviennent transparents ou rajoute le petit salé coupé en dés.
Quand tout a bien « fondu » on rajoute l’ail, et les tomates en dés.
 
ETAPE 4
On fait tout cuire à feu vif, jusqu’à ce que ça forme une « purée » et que l’eau des tomates se soit bien évaporée.
On rajoute le poivre en grains et moulu (un creux de main), le sel, le laurier, les clous de girofle.
 
ETAPE 5
On ajoute un peu de vin blanc (une moitié de bouteille) et on dispose les pieds au fond de la marmite. Puis on rajoute les paquets par dessus.
On rajoute le vin blanc jusqu’à ce qu’il recouvre le tout (on peut aussi rajouter un verre d’eau au cas ou).
 
ETAPE 6
Quand ça commence à glouglouter, comme dit Mireille (bouillir), on passe à feu doux ! idéalement avec une plaque sur le feu pour mieux diffuser la chaleur uniformément, et on laisse cuir au minimum 7 heures en vérifiant de temps en temps.
Si on trouve qu’il y a trop de bouillon au bout des 7 heures, on continue la cuisson.

 
Comme le dit si bien Mireille, les pieds paquets, c’est comme tous les plats en sauce : c’est meilleur le lendemain ! Du coup on laisse notre plat tranquille pendant la nuit et le lendemain on continue à faire cuire pendant 2 heures en fonction de la consistance.
Il n’y a plus qu’à servir les pieds paquets avec des pommes de terre vapeur, et à se régaler !!!
 
Bon appétit Kristine et Amandine & Co. !
Aujourd'hui, rendez-vous dans la cuisine de Mireille pour apprendre à cuisiner les "pieds et paquets". Une spécialité marseillaise qui date du XIXème siècle ! Comme la plupart des plats traditionnels, c’était un plat courant, que les ouvriers mangeaient pour se donner de la force, un peu comme les ragoûts ou autres plats en sauce… 

Caillettes provençales

Une fois cuite au four, la caillette se mange froide ou chaude. On peut la déguster en entrée, avec d'autres charcuteries, ou en plat pr...